MPC 3 : Ce qu’Akai ne t’a pas dit (mais que tu dois savoir)

Depuis le début, la Force tournait déjà sur MPC 3. Et pourtant, c’est seulement en janvier 2025 que toutes les MPC (Live, X, One, Key…) ont basculé officiellement sur ce nouvel OS. Ce changement, bien plus qu’une simple mise à jour, marque un vrai tournant pour l’écosystème Akai.

Pourquoi ce changement est majeur ?

Avec le passage à MPC 3, Akai unifie enfin l’architecture logicielle de la gamme MPC et de la Force. Résultat ? Une compatibilité croisée des projets entre machines – ou presque.

Je t’explique.

Aujourd’hui, tu peux ouvrir sans souci un projet créé sur la Force dans une MPC sous MPC 3. Les programmes, les pistes, les automations sont conservés. Seuls les clips ne sont pas importés – car le mode clip, lui, a disparu des MPC.

Inversement, ouvrir un projet MPC 3 sur la Force n’est pas encore possible. Il faudra attendre une prochaine mise à jour (probablement la 3.4) pour que cette compatibilité fonctionne dans les deux sens.

Ce que ça veut dire pour toi

Cette nouvelle compatibilité ouvre la voie à un workflow plus fluide : tu peux par exemple commencer un projet sur la Force, travailler les arrangements, puis poursuivre le mix ou le live sur une MPC. Un projet = deux machines = un seul fichier. Plus besoin de refaire ton set ou de jongler avec les exports/imports compliqués.

Dans mon cas, j’ai testé cette fluidité avec une instru construite sur Force (avec des clips) que j’ai ensuite ouverte sur une MPC X. Résultat ? Tout s’est chargé, à l’exception des clips – normal – mais j’ai pu retrouver les sons, les séquences, et même relire mon arrangement.

Et ce n’est pas une astuce obscure. C’est juste la logique d’un OS commun.

Télécharge mon expansion gratuite

Pour que tu puisses tester par toi-même, j’ai créé une expansion gratuite nommée Hybrid Drums, compatible MPC et Force. Elle contient trois kits (trap, drill, boom bap), pré-mixés pour un workflow direct.

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Vers un futur plus ouvert ?

Akai nous montre ici une direction claire : unifier les outils, mutualiser les développements, ouvrir les workflows. Et ça, en tant que créatif, c’est une très bonne nouvelle.

On n’est plus à l’époque des MPC 1000. Aujourd’hui, on bosse en standalone, on joue en live, on sample, on mixe – tout ça dans une seule machine.

Et demain ? Une Force 2 ? Une nouvelle génération de MPC ? Ce qui est sûr, c’est que le passage à MPC 3 n’est pas juste une mise à jour. C’est un changement de paradigme.

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